Impossible de partager l'émotion d'un Daguerréotype si on ne le tient pas dans sa main.... la lumière qui le révèle est le reflet de soi même... Pour moi il était essentiel symboliquement de boucler la boucle des procédés du XIX siècle avec le Daguerréotype qui est le premier procédé commercial de l'histoire de la photographie...
Le procédé n'est pas reproductible, c'est ce qui fait sa valeur..

Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français qui, le 19 août 1839, annonce l'invention comme étant un « don au monde ».

Je pars d'une plaque de cuivre ou de laiton poli qui doit être argenté par électrolyse, la couche est de l'ordre de 20/100, ensuite un très long travail de polissage à la main est nécessaire. Quand la surface est comme un miroir, je l'expose aux vapeurs d'iode en lumière atténuée jusqu'à l'apparition d'une couleur orange/rouge/violet... un iodure d'argent sensible à la lumière est ainsi formé... la plaque peut être mise dans un châssis est exposé à l'aide d'une chambre photographique... l'exposition est de l'ordre de plusieurs minutes à f 5,6 au soleil. Le développement se fait ensuite pendant plusieurs heures sous filtre rouge (méthode Bécquerel) ou sous vapeurs de mercure en quelques minutes... puis fixage, lavage, avivage à l'or...

 

 

Galerie images "procédés alternatifs"
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ATTENTION:

LES VAPEURS D'IODE ET DE MERCURE SONT TRES TOXIQUES

Vidéo stage Daguerréotype/Becquerel 2016